Le Trattato relate la construction de la ville idéale « Sforzinda ». Averlino s'inspire des théories d'Alberti dans sa description d'une cité extrêmement régulière, polygone étoilé de seize côtés. Ses rues rayonnantes – toutes bordées de canaux, souvenir de Venise – aboutissent à la piazza, centre de la vie civique et administrative. …Non pas d'une ville idéale mais de l'idéalisation d'une ville réelle, en tout cas d'une ville ou l'on ne mène pas une vie idéale parce que l'on vit on meure, on commet des crimes donc il faut une prison et comment y décrit-on cette prison ? La Sforzida dans la ville du Prince, ville qui correspond à l'idée que le Prince se fait de lui-même. Cette prison s'appelle Ergastolo. Elle est située hors de la ville , composée de quatre hautes tours portant chacune le nom d'un tourment associé à un crime. On est déjà dans cette adéquation entre le crime et le châtiment et lorsqu'un criminel arrive au ...