Accéder au contenu principal

Anna Maria

 


Elle avait découvert cette vieille boite en fer au fond d'une armoire de sa  grand-mère comme on redécouvre un objet oublié lors d'un grand déménagement -







 Une vieille  boite en fer qui servait sans doute à ranger tout un tas de petites choses qu'on mettait là de côté pour un usage plus que lointain. Des bouts de fils et de tissus, des recettes jetées sur de petits bouts de papier, des boutons de toutes tailles qui s'accumulaient tel du corail multicolore. Dans sa main, elle tenait un petit sac de toile ficelé étroitement dont le contenu mou  doux au toucher ressemblait à de la poudre tassée - Un petit sac au tissu fleurit , de bonne qualité qui avait su garder ses couleurs vives et chatoyantes. Le contact appuyé des doigts laissait une empreinte douce qui se creusait et puis revenait à la surface - En le malaxant, Anna Maria sentait venir des images de sa grand-mère, elle souriait au rayon de lumière qui traversait la chambre. Au bout d'un des cordons du petit sac était attaché un mince rouleau de papier jauni. Elle le déroula lentement - Sa grand-mère avait écrit.
"Ceci est une solution de nettoyage , une pincée diluée dans un peu d'eau douce  suffit - Appliquer le à l'aide d'un tampon sur la tache de façon concentrique, puis laisser sécher avant lavage. Ne pas exposer au soleil, bien refermer.

phildid


Posts les plus consultés de ce blog

Quels sont les pouvoirs exceptionnels définis par l'article 16 de la Constitution ?

  L’essentiel L'article 16 de la Constitution peut être déclenché en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République et si le fonctionnement régulier des pouvoirs publics est interrompu. Le président de la République exerce alors   les pouvoirs législatif et exécutif . L’article 16 a été utilisé du 23 avril au 29 septembre 1961, à la suite du putsch des généraux en Algérie. Sources : https://www.vie-publique.fr/qui-sommes-nous (Vie Publique)

Leçon I 15 janvier 1964

Mesdames, Messieurs, Dans la série de conférences dont je suis chargé par la sixième Section de l’École pratique des Hautes études, je vais vous parler des fondements de la psychanalyse. Je voudrais seulement aujourd’hui vous indiquer le sens que je compte donner à ce titre et au mode sous lequel j’espère y satisfaire. Pourtant il me faut d’abord me présenter devant vous, encore que la plupart ici, mais non pas tous, me connaissent, car les circonstances font qu’il me paraît approprié d’y introduire la question, préalable à vous présenter ce sujet. En quoi suis-je autorisé ? Je suis autorisé à parler ici devant vous de ce sujet de par l’ouï-dire d’avoir fait par ailleurs ce qu’on appelait un « séminaire » qui s’adressait à des psychanalystes; mais comme certains le savent, je me suis démis de cette fonction à laquelle j’avais, pendant dix ans, vraiment voué ma vie, en raison d’événements survenus à l’intérieur de ce qu’on appelle une « société » psychanalytique, et nommément celle qui ...

N'oubliez pas vos clées

   Nous commencerons par citer Hippocrate. Ce savant dit que, lorsque le corps est endormi , l'esprit veille et se transporte partout ou le corps pourrait aller, qu'il connait et voit tout ce que le corps pourrait connaitre et voir s'il veillait, qu'il touche tout ce  qu'il pourrait toucher, en un mot, qu'il fait toutes les opérations que le corps de l'homme endormi pourrait faire s'il était éveillè; et, de plus, ce savant était si persuadè de l'in- fluence des rêves et de leur analogie avec notre physique qu'il prescrit divers spécifiques pour se mettre à I'abri de leur malignité.