Mesdames, Messieurs,
Dans la série de conférences dont je suis chargé par la sixième Section de l’École pratique des Hautes études, je vais vous parler des fondements de la psychanalyse. Je voudrais seulement aujourd’hui vous indiquer le sens que je compte donner à ce titre et au mode sous lequel j’espère y satisfaire.
Pourtant il me faut d’abord me présenter devant vous, encore que la plupart ici, mais non pas tous, me connaissent, car les circonstances font qu’il me paraît approprié d’y introduire la question, préalable à vous présenter ce sujet.
En quoi suis-je autorisé ? Je suis autorisé à parler ici devant vous de ce sujet de par l’ouï-dire d’avoir fait par ailleurs ce qu’on appelait un « séminaire » qui s’adressait à des psychanalystes; mais comme certains le savent, je me suis démis de cette fonction à laquelle j’avais, pendant dix ans, vraiment voué ma vie, en raison d’événements survenus à l’intérieur de ce qu’on appelle une « société » psychanalytique, et nommément celle qui m’avait précisément confié cette fonction.
On pourrait soutenir que ma qualification n’est pas pour autant mise en cause pour remplir ailleurs cette même fonction. Je tiens pourtant provisoirement la question pour suspendue, et si je suis mis en demeure de pouvoir, disons, seulement donner suite à cet enseignement qui fut le mien, je considère que je dois commencer, avant d’ouvrir ce qui se présente donc comme une nouvelle étape. Tout ceci concerne donc la base, en un sens, je dirai, local, voire militaire, de ce mot : base pour mon enseignement. Mais je me permets d’aborder maintenant ce dont il s’agit, les fondements de la psychanalyse.
Pour ce qui est des fondements de la psychanalyse, mon séminaire y était, si je puis dire, impliqué. Il en était un élément, puisque, en somme, il contribuait à la fonder in concreto, puisqu’il faisait partie de la praxis elle-même, puisqu’il y était intérieur, puisqu’il était dirigé vers ce qui est un élément de cette praxis, à savoir la formation de psychanalystes.
Pourtant il me faut d’abord me présenter devant vous, encore que la plupart ici, mais non pas tous, me connaissent, car les circonstances font qu’il me paraît approprié d’y introduire la question, préalable à vous présenter ce sujet.
En quoi suis-je autorisé ? Je suis autorisé à parler ici devant vous de ce sujet de par l’ouï-dire d’avoir fait par ailleurs ce qu’on appelait un « séminaire » qui s’adressait à des psychanalystes; mais comme certains le savent, je me suis démis de cette fonction à laquelle j’avais, pendant dix ans, vraiment voué ma vie, en raison d’événements survenus à l’intérieur de ce qu’on appelle une « société » psychanalytique, et nommément celle qui m’avait précisément confié cette fonction.
On pourrait soutenir que ma qualification n’est pas pour autant mise en cause pour remplir ailleurs cette même fonction. Je tiens pourtant provisoirement la question pour suspendue, et si je suis mis en demeure de pouvoir, disons, seulement donner suite à cet enseignement qui fut le mien, je considère que je dois commencer, avant d’ouvrir ce qui se présente donc comme une nouvelle étape. Tout ceci concerne donc la base, en un sens, je dirai, local, voire militaire, de ce mot : base pour mon enseignement. Mais je me permets d’aborder maintenant ce dont il s’agit, les fondements de la psychanalyse.
Pour ce qui est des fondements de la psychanalyse, mon séminaire y était, si je puis dire, impliqué. Il en était un élément, puisque, en somme, il contribuait à la fonder in concreto, puisqu’il faisait partie de la praxis elle-même, puisqu’il y était intérieur, puisqu’il était dirigé vers ce qui est un élément de cette praxis, à savoir la formation de psychanalystes.