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La rivière


Pensée libre et fluide
Des reflets qui se brisent
Sur une souche renversée
Dans le flot du courant
Près du bord immergé

Avec un ciel qui bientôt s'obscurcit
au dessus du bateau qui dérive
quand j’écris, seuls quelques bruits
le calme enchanteur sur la rive

 


Sur le bord de nulle part
En partance pour ce voyage
Immobile avec la tentation
De l’eau qui se dérobe
Et t’appelle tout entier

Le vent se lève
Dépose ses rides sur l’objet du désir
s’approche et puis s’en va
Au son des cloches de Gaillac
Imperturbables aux jours et au semaines

Les nuages se déchirent
Au milieu des eaux
Plus haut que la falaise
La colline envoûte le décor
Ce miroir est mon âme

Dans peu de temps, il fera gris tout à fait
Le voile de la tempête tombera sur le théâtre de verdure
Vivre encore un instant le bonheur donné si généreusement
Tremper mes pensées dans ton corps brûlant et doux
être serré dans tes bras.

Que les nuages disparaissent
Qu’ils soient remplacés par des cris d’oiseaux
Que le poisson chasse en paix
Il est le seul vrai indigène de ces lieux
la dernière relique du lointain passé

Poussée irrésistible du désir
pour étreindre et serrer la vie
comme des bulles remontant à la surface
Le poisson qu’on imagine respirant au fond de l’eau
Souvenirs d’une vie aquatique lointaine sans soucis

émerveillement de ce corps éveillé
dont dont les membres touchent enfin
les désirs et aspirations les plus secrètes
Ce rêve de flotter sans bruit
Le dos sur l’eau, de se laisser porter

Verte est la nature
Verte est la couleur de l’eau
Je m'échappe entre les seins des collines
Et renonce aux reflets argentés
Vertes sont devenues mes pensées

En cheminant vers le village
Dressé en haut de la falaise
Le soleil éclaire ma voie
Je garderai longtemps dans ma bouche
Cette beauté si féminine de la rivière

Du pur phildid

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