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Qui suis-je ? du pur phildid




Toi qui passeras par ici
Ne plonges pas dans la honte
éteint plutôt le feu qui gronde
ou bien éloigne-toi de lui.

C'est vrai, je donne bien assez souvent
a qui, pourtant n'en demande pas tant
Prêt a fondre dans la grande poudrière
Sur les traces d'un bel insecte éphémère.


Je ne sais pas ce que l'on veut de moi
Dans la vie, comme un éternel enfant

qui attend son rêve toujours en émoi
et en songe la belle au bois dormant.

Quand l'on s'offre contre si peu
que l'on s'expose si vite au feu
cela attise
la bêtise.

Que vaut donc la rime
qui brule sur une flamme.
plongeant dans l'abîme
elle part puis, elle déclame.

Va trainant sa vertu
sans plus de retenue
Çà fait vraiment mal à l'âme
Et bien soit, qu'on me blâme.

Dans le pays des grands François
la religion pèse de tout son poids
sur le rutilant goupillon du bon Victor Noir
Allons enfants, que vienne le jour de gloire.

Cette mise à nu
n'a point de salut.

Demandez votre part de jouissance, tels de vils courtisans
plus suspect que la putain qui en prend pour son bel argent.

En garde ! voulez-vous attraper l'épée, venir combattre ?
ou bien reprendre encor' du bâton pour vous faire battre.

 Votre esprit s'irrite
 C'est qu'il le mérite.

Devers-vous ce respect absolu
dans vos yeux, j'ai bien tout lu.
Hier encore, j'ai présenté mes mains
pour les déposer dans votre écrin.

Depuis, l'infante est si jalouse
qu'ici, elle me suit, andalouse
sans rien dire ses yeux m'espionnent
j'ai bien peur que l'on m'emprisonne.

Dira t'on que je vous ai renversée
que c'est moi qui ai commencé
on m'a percé si profond au cœur
Ne m'en tenez donc point rigueur

Parbleu ! j'ai hurlé sur sa tombe
à grand coup de Voilà et de Pourquoi
Au loin la bas sur le toit du monde
par devant tous leurs sourires narquois

la grande illusion ici disparue 
de mes chères amours perdues
va coucher tout les jours sans nuit
au pied des tristes soleils de minuit


Mettre son honneur en débat
avec autant de maladresses
s'engager dans un triste combat
pour en subir de viles bassesses.

Avant que tu te désintéresses
que ton terrible dédain vengeur
enflamme des pensées perverses
qui brûleront tes anciennes ardeurs.

Tu diras, je suis tombé tout en bas
par excès de lâcheté, le cœur las.
D'avoir voulu forcer cette muraille 
de la menacer,  de lui faire le siège
ne devoir qu'a soit cette bataille
pour mourir de soif, pris au piège.

Ave cet insolent discours
recevoir le juste châtiment
dos au ciel, loin de l'amour
bastonné tel un charlatan.

Je sens la douleur qui te brise

les oiseaux croquent tes friandises
sous le soleil, si fier  si chaud.
Ils ont pour picorer, mes cerises.

Tout cela  est vrai, et beau.

Pour un soupir d'elle encor' 
je dormirai sous le beau ciel
celui qui me sert de décors
quand je parle à son oreille.










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