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Marie voir





 A chaque fois la même tristesse l'envahit d'un coup, des larmes roulent sur ses joues. Il voit la petite bougie sur le rebord de la fenêtre qui allumée donnait le signal qu’elle était là dans sa chambre

il pouvait venir.


Essuyant ses larmes elle se dit qu’il fallait reprendre pied ne pas sombrer, manger un peu et puis aller voir Auguste.
Lui l’aimait sans la désirer comme une enfant qu’on a pas eu, il la faisait rire quand il parlait de ses aventures peuplées de récits rocambolesques et souvent aussi de mensonges mais qu’importe, car il était un peu comme elle, une sorte de clochard céleste. 

Elle déposa de la cendre sur les braises, regarda le chat qui dormait en boule sur le fauteuil, mit son manteau et sortit précipitamment dans la grand rue heurtant presque Luc qui marchait tête baissée. Un peu surprise, elle regarda par-dessus son épaule mais il était déjà loin, il ne l’avait sans doute pas remarquée.

Elle trouvait ce garçon un peu bizarre, depuis qu’elle vivait ici dans ce village, il ne lui avait jamais parlé ni même regardée quand on le croisait on avait l’impression qu’il était ailleurs qu’il ne vous voyait pas. Elle savait qu’il vivait dans un petit appartement non loin de chez elle, c’était tout - pourtant assez joli garçon, 
jamais elle ne l’avait vu avec une fille ni même avec quelqu’un d’autre du village, il allait toujours seul.

phildid

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La cérémonie

  Depuis plusieurs heures le lieutenant subissait l'assaut d'un ennemi qu'on ne voyait pas encore; le bombardement était constant, terré dans un trou , Il tremblait de plus en plus et malgré le froid mordant l'atmosphère était suffocante.         Depuis qu'il avait renoncé à communiquer sa position, il se sentait complétement impuissant. Qu'était devenu son groupe, ou se situait l'arrière ? Devant lui une ligne de front s'enflammait; les sommets des tours de la centrales de Z émergeaient flottant comme des grosses barriques sur d énormes nuages de fumée.

Marie

Je n’ai pas dit que je lisais en toi comme dans un livre ouvert, qu’on vivait dans un rêve. Je n’ai rien dit quand j’y pense. Je n’ai rien dit sur mes fantasmes, tout fait partie d’un tout. Voici la coiffure que tu avais. C’est ici qu’on est resté silencieux. Je n’ai pas dit les choses qu’on devrait dire. La distance est comme un terrible désert. Je revis Lola plusieurs fois, à chaque fois ce fut très intense. Il y avait pourtant toujours le moment d’après, ce moment ou l’on ne sait plus trop quoi faire et surtout quoi dire. Lola n’est pas très expressive, moi non plus je n’ai pas   envie d’expliquer ni de me justifier. Elle parle:  - Le monde est plein de gens qui font des sottises et de gens qui s’ennuient .

N'oubliez pas vos clées

   Nous commencerons par citer Hippocrate. Ce savant dit que, lorsque le corps est endormi , l'esprit veille et se transporte partout ou le corps pourrait aller, qu'il connait et voit tout ce que le corps pourrait connaitre et voir s'il veillait, qu'il touche tout ce  qu'il pourrait toucher, en un mot, qu'il fait toutes les opérations que le corps de l'homme endormi pourrait faire s'il était éveillè; et, de plus, ce savant était si persuadè de l'in- fluence des rêves et de leur analogie avec notre physique qu'il prescrit divers spécifiques pour se mettre à I'abri de leur malignité.