Cet arbre devait
être une sorte d’oracle entre la lumière et l’ombre et ses fruits aux couleurs
vives une tentation pour beaucoup. Personne ne semblait les avoir cueilli pas
même les oiseaux ; Alors il le vit comme un piquet de séparation, un signal
presque qui se trouverait à la frontière, soumis à la force du soleil ardent et
attentif à contempler l’ombre.
**** Vois-tu, il
est comme dans ces tableaux de Chirico ou la clarté se trouve dans la zone du
temps à venir au-delà du présent tandis que l’ombre est déjà passée ; la
démarcation entre les deux est l’instant éternel où vit l’homme, le philosophe,
les êtres ordinaires sont à l’abri de la structure architecturale, ils peuvent
se promener sous les portiques dans la lumière réfléchie sans percevoir
l’énigme du temps, se pencher vers le futur sans la moindre conscience du
passé.****
C’est dans ce
monde Dionysien de l’éternel retour que Luc évoluait,
en pensant à des temples consacrées à des divinités marines élevés le long des côtes arides de la Grèce et de l’Asie mineure, en imaginant des vaticinateurs attentifs à la plainte des flots se retirant le soir de la terre adamique le corps serrée dans leur chlamyde, attendant l’oracle mystérieux et révélateur. Ainsi il se vit comme l’éphésien méditant dans la première lueur de l’aube. Mais bien vite il s’ébroua comme un jeune chien qui sort de l'eau -À quoi servaient ces pertes de temps, à quoi bon perdre son regard, le temps qui nous est accordé peut s’employer à plus utile, alors dépassant l’arbre sans plus le regarder il poursuivit son chemin le long de la falaise. La chaleur montait doucement, le vent d’autant agaçait, la rivière qui serpentait dans le bas traçait des méandres parfaits. Bientôt il arriva sur le lieu de sa chute, évalua rapidement la longueur de corde qu’il attacha à un arbre et se mit à descendre en rappel dans le puits.
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en pensant à des temples consacrées à des divinités marines élevés le long des côtes arides de la Grèce et de l’Asie mineure, en imaginant des vaticinateurs attentifs à la plainte des flots se retirant le soir de la terre adamique le corps serrée dans leur chlamyde, attendant l’oracle mystérieux et révélateur. Ainsi il se vit comme l’éphésien méditant dans la première lueur de l’aube. Mais bien vite il s’ébroua comme un jeune chien qui sort de l'eau -À quoi servaient ces pertes de temps, à quoi bon perdre son regard, le temps qui nous est accordé peut s’employer à plus utile, alors dépassant l’arbre sans plus le regarder il poursuivit son chemin le long de la falaise. La chaleur montait doucement, le vent d’autant agaçait, la rivière qui serpentait dans le bas traçait des méandres parfaits. Bientôt il arriva sur le lieu de sa chute, évalua rapidement la longueur de corde qu’il attacha à un arbre et se mit à descendre en rappel dans le puits.
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