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Général Stummitz (occupied !)




Synopsis & Info

Dans un futur proche, le Premier ministre norvégien, écologiste convaincu, annonce l’abandon, au profit d’énergies alternatives, de l’exploitation des énergies fossiles qui ont fait la richesse norvégienne. Mandatée par les États de l’Union européenne, la Russie décide aussitôt d’occuper le pays et d’y relancer les forages pétroliers. En quelques heures, Oslo et ses provinces sont mises sous tutelle. Sans chars ni bruits de bottes, la Russie étend son emprise, mettant désormais politiques et citoyens norvégiens face à un dilemme : résister ou collaborer ? Résister, au risque de tout sacrifier à des idéaux patriotiques et démocratiques abstraits, ou s’accommoder de cette omniprésence russe qui perturbe si peu, en apparence, l’ordre des choses ?




Charles se présenta devant le général le 21 avril au matin.

Il avait bien réfléchi et était parfaitement d’accord avec le général.

C’était l’occasion idéale d’entrer en contact avec les grands problèmes du monde civil. Le général, les mains dans le dos parlait tranquillement sûr de lui.






... d’un autre côté, nous autres militaires, même si nous avons nos faiblesses, nous sommes loin d’être aussi bêtes qu’on le croit généralement. Tu m’accorderas, je l’espère, que lorsque nous nous décidons à faire quelque chose, nous le faisons consciencieusement

...Quand on se trouve avoir affaire à ces messieurs de l’administration civile. Le langage du soldat est bref, simple objectif, mais j’ai souvent l’occasion de conférer avec ces messieurs des ministères, et il faut toujours qu’ils me demandent le pourquoi de mes propositions et qu’ils se réfèrent à des considérations et conjectures d’ordre supérieur.

- Aussi bien, mais donne-moi  ta parole d’honneur que ce qui va suivre restera entre nous. J’en ai déjà parlé longuement, ils voudraient tout naturellement que leurs efforts pour élever à notre gracieux président une sorte de monument intellectuel aboutissent à mettre en évidence une idée qui soit la plus sublime de toutes celles qui ont cours aujourd’hui.

 - On dira ce qu’on voudra sur nous, expliqua t-il, nous autres militaires avons toujours su ce que c’est que l’ordre et nous avons déjà établi une sorte de registre cadastral de la culture moderne avec le nom de leur auteurs. La liste de toutes les idées qui nous ont influencés durant ces vingt cinq dernières années, je ne me doutais pas que cela me donnerait tant de mal.
- « Mon cher Stummizt, poursuivit Charles, beaucoup d’hommes reprochent à la science d’être une mécanique sans âme et de rendre tel tout ce qu’elle touche. Comment pourrait-on exiger la vertu de tous les hommes si l’action vertueuse n’était pas telle qu’elle pût se reproduire aussi souvent qu’on le désire ?
La science n’est possible que là ou les faits se reproduisent fréquemment, ou du moins se laissent contrôler, et ou y aurait-il plus de répétition et de contrôles que dans l’armée ?
- Soit dit en passant, le meilleur tour que Dieu ait joué à la science consiste en ce qu’il ne se soit montré qu’une seule fois, et encore le jour de la Création, avant qu’on ne disposât d’observateurs entraînés ».

- Ainsi donc tu es d’avis, si j’ai bien compris, que nous autres militaires sommes de très convenables penseurs, que nous devons servir de modèles à l’intelligence civile, tu es donc d’avis que c’est aussi de l’esprit, que c'est même là, justement, ce qu’on appelle des ‘’considérations d’ordre supérieures.
- Voilà le tuyau que je te conseille, dit Charles - que Dieu pour des raisons qui nous sont encore inconnues semble vouloir inaugurer l’âge de la culture physique. La seule chose qui puisse prêter un peu de consistance aux idées c’est le corps auquel elles appartiennent, et ton rang d’officier te donnerait de plus, sur ce point, un certain avantage.
-«  Le général encaissa la raillerie avec dignité.  De sa petite taille le jaugea amicalement, d’un signe de tête volontaire le remercia de ses précieux conseils.

phildid

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