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Essai sur le nouvel entendement


Une idée est claire quand elle suffit pour reconnaître une chose et à la distinguer.
– Sans cela, l’idée est obscure.
– Sont distinctes les idées qui distinguent dans l’objet les marques qui le font connaître.
– Autrement, on les appelle confuses. (G. W. Leibniz)


Si on m'avait dit, il y a encore quelques années que nous pourrions avoir accès aussi facilement à la culture, aux sciences, à la philosophie. Que ces Savoirs n'étaient pas uniquement réservés à une élite intellectuelle bien pensante mais qu'ils nous appartenaient à tous - Que les ouvrages des grands maîtres de la pensée pourraient surgir du néant sans que nous ayons à entrer dans les grandes bibliothèques - Que les institutions renommées et savantes viendraient à nous si naturellement.
- « Et bien ! Je ne l'aurais pas cru ».

Au temps ou j'entendais parler de tel ou tel grand penseur, je me l'imaginais de telle façon que jamais au grand jamais, je n'aurais envisagé  de lire, de consulter un de ses écrits - Ce n'était pas pour moi, c'était au dessus de mes forces, des chimères. D'ailleurs, de ce temps là, je me rappelle encore les discours des spécialistes qui sonnaient à mes oreilles comme du charabia. J'étais alors hermétiquement clos à cette sorte d'entendement et pourtant... si j'avais pu voir une seule fois un texte, prenons par exemple celui-ci qui par la magie du web surgit du néant au milieu des tirs de chasseurs du mercredi. Qui débute ainsi.

"
§ 17. Philalèthe. L’entendement ne ressemble pas mal à un cabinet entièrement obscur, qui n’aurait que quelques petites ouvertures pour laisser entrer par dehors les images extérieures et visibles, de sorte que si ces images, venant à se peindre dans ce cabinet obscur, pouvaient y rester et y être placées en ordre, en sorte qu’on pût les trouver dans l’occasion, il y aurait une grande ressemblance entre ce cabinet et l’entendement humain."
- « Dites-moi, est-ce si dur à comprendre - Cette tabula rasa est elle le contraire de l’innéisme ?». 
Notre discours entre Théophile.et Philalèthe peut commencer.

A Partir de maintenant,

nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas et que la théorie de la connaissance n'est pas pour nous. En effet comment bien distinguer "la croyance" du "Savoir" ?

 - 

Je ne crois pas que ces arbres sont des peupliers » et « Je sais que ces arbres sont des peupliers .

 
 La croyance est ce que l'on appelle une attitude propositionnelle, c'est-à-dire une relation entre un sujet et une proposition. Pourtant si ces arbres ne sont en fait pas des peupliers, ma croyance est fausse. Notre exemple est suffisant pour montrer que je sais quelque chose si, et seulement si, ma croyance est vraie, quelle que soit l'idée que l'on se fait de la vérité ; en effet, une croyance fausse n'est pas une connaissance.
Avant que mon propos ne devienne confus je vous engage à consulter ici pour plus de précision et également (Théorie de la connaissance, Le problème de Gettier).

Discours de la métaphysique 


Ce qui distingue chez Leibniz l'homme et d'une certaine façon toutes les créatures intelligentes c'est que elles ne sont pas soumises à une cause externe  mais agissent spontanément. C'est à dire, d'elles-même en vertu d'une capacité d'action que Leibnitz appelle une force qu'il aurait inhérente.
AGIR par soi-même et de soi-même spontanément. Une détermination interne et non pas extérieure et lorsque cette spontanéité est accompagnée de l'intelligence alors à ce moment là on peut parler de liberté.

Rien n'est sans raison et une volonté qui agirait sans raison, c'est pour Leibniz, une pure fiction.
Le savoir est un travail. Il faut réinventer le savoir, pour que l'effort soit accepté.

Gottfried Wilhelm Leibniz
La philo de Leibnitz 
Les petites perceptions  
L'Innéisme, Tabula rasa
Pour aller plus loin avec Jacques Bouvresse 

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