Dès lors, il me semble qu'Euripide laisse entendre qu'il ne faut pas prendre tous les oracles au sérieux et qu'il prend ainsi position dans un débat qui devait déjà agiter l'opinion publique athénienne à la veille de la guerre du Péloponnèse: quel crédit fallait-il accorder à l'oracle rendu aux Lacédémoniens?
« fasciste (fachist)
Dans l’argot des tchékistes et des truands, individu arrêté en vertu d’un article politique. »
Jacques Rossi, Le Manuel du Goulag
Bien sûr, cela projette un éclairage comique sur la question éternelle : pourquoi Orphée s’est-il retourné et a-t-il tout fait foirer ? Ce que nous découvrons ici, c’est simplement le lien entre la pulsion de mort et la sublimation créative. Le regard en arrière d’Orphée est un acte pervers stricto sensu ; il perd délibérément Eurydice afin de la regagner comme objet d’inspiration poétique sublime (cette idée a été développée par Klaus Theweleit). Mais ne faut-il pas aller encore plus loin? Et si Eurydice elle-même, consciente de l’impasse dans laquelle se trouve son bien-aimé Orphée, le poussait délibérément à se retourner? Et si elle raisonnait ainsi: «Je sais qu’il m’aime, mais il est potentiellement un grand poète, c’est son destin, et il ne pourra accomplir cette promesse s’il vit heureux avec moi, donc le seul choix éthique qui s’offre à moi est de me sacrifier, de le pousser à se retourner et à me perdre, pour qu’il puisse devenir le grand poète qu’il mérite d’être. » Elle se met donc à tousser délicatement ou trouve un moyen similaire pour attirer l’attention de son époux.
Dès lors, il me semble qu'Euripide laisse entendre qu'il ne faut pas prendre tous les oracles au sérieux et qu'il prend ainsi position dans un débat qui devait déjà agiter l'opinion publique athénienne à la veille de la guerre du Péloponnèse: quel crédit fallait-il accorder à l'oracle rendu aux Lacédémoniens?
Mais le philosophe de l’écologie profonde est loin d’être le premier à remarquer ce comportement éminemment autocentré et narcissique, qui émerge d’ailleurs bien avant l’arrivée du christianisme. Le philosophe présocratique Xénophane de Colophon (vers 570-470 av. J.-C.)dénonçait déjà en son temps le caractère ouvertement anthropomorphique des dieux, conçus à l’image des hommes pour ne servir égoïstement que les intérêts de ces derniers .
Si les bœufs et les chevaux et les lions avaient des mains et pouvaient, avec leurs mains, peindre et produire des œuvres comme les hommes, les chevaux peindraient des figures de dieux pareilles à des chevaux, et les bœufs pareilles à des bœufs,bref des images analogues à celles de toutes les espèces animales.
Il est arrivé un événement tel que, si je vous le raconte, vous aurez connaissance d'un prodige qui passe l'entendement. La chose avec laquelle je viens d'enduire la tunique blanche qui doit le vêtir, un bon flocon de laine de brebis, elle a disparu. Ce n'est pas un agent extérieur qui l'a dévorée mais, se mangeant elle-même, elle s'est consumée et s'en est allée en poussière sur le sol dallé. Mais afin que vous sachiez comment tout cela est arrivé, je vais vous donner plus de détails. L'oracle que le sauvage Centaure, blessé au flanc par une pointe empoisonnée, m'avait enseigné, je n'en ai rien oublié mais je me le suis rappelé, comme l'inscription d'une tablette de bronze qu'on ne peut pas effacer.
Lorsque le lieutenant se réveilla le lendemain, il put voir au loin les deux grandes fumeroles au travers de ses jumelles, il reconnut sans peine la centrale de Z. Oui, c'était bien la lettre Z comme indiquée sur le plan, la plus grosse centrale de la zone.
En descendant de l'arbre ou il avait passé la nuit, il essaie de se remémorer tous les documents qu'il a consulté la veille dans le container. Il en avait gardé seulement quelques uns, le reste de ce volumineux fatras ne faisant aucun sens pour lui. Ce qu'il lisait ne cessait de l'intriguer encore plus, une suite de déclarations farfelues et incompréhensibles sans liaison aucune entre-elles
Quand la discorde règne chez l’ennemi, se garder de toute intervention qui pourrait ressouder son unité; semer la zizanie pour en tirer parti; diviser l’adversaire; diviser pour régner (mais sans intervenir)
Derrière des négociations ou un air obséquieux, dissimuler un piège, des préparatifs d’attaque; en amusant la galerie, dissimuler ses batteries.
Obliger l’ennemi à quitter une position familière et avantageuse; faire sortir le loup du bois, le renard de sa tanière.
Amener l’adversaire dans une situation risquée après l’avoir leurré par un avantage facile; faire un cadeau empoisonné.