Ma chère Béatrice, tu me demandes ce qu'il advient de l'âme lorsque notre corps si fatigué peut enfin se coucher mais que du repos qui devrait le délasser, ce corps endolori a bien de la peine à trouver le sommeil.
De notre corps qui tout le jour se tient debout sur ses pieds, monte un flux qui nous parcourt de bas en haut. Nous associons souvent ce flux à un souffle qui gonflerait nos poumons et qui viendrait soudainement, en vagues bienfaitrices, irriguer notre cerveau. Mais avant d'analyser ce souffle pour nous en faire une idée. Ne devrions-nous pas au contraire le ressentir tout entier dans notre corps lorsqu'il s'élève ?
Pour être plus précis et afin de te donner une image plus palpable, je dirai en premier lieu que notre corps est divisé en quatre parties et en deux moitiés. Tu dois tout d'abord visualiser ces deux moitiés. Elles se rejoignent comme deux bras qui se ferment, au milieu de la cage thoracique. Cette cage qui s'ouvre et se referme. Retiens dès à présent que nos poumons se gonflent bien plus en arrière qu'en avant.
Ce sont les danseurs qui en parlent le mieux car ils ont pour habitude journalière de se tenir et de maintenir leur corps dans l'espace. Pour cela, ils apprennent très tôt à contrôler la respiration et au lieu de gonfler leurs poumons comme des paons en colère, ils préfèrent propager leur inspiration dans leur dos pour étendre les muscles qui soulèveront le corps afin de l'élever sans trop d'effort. Plus tard en ouvrant les bras, ils expulseront le flux pour mieux s'enrouler sur eux-mêmes en retombant sur le sol.
Lorsque tu sentiras tout à fait le souffle qui monte en toi, tu pourras mieux visualiser les quatre parties du corps ou il se répand. D'abord des pieds vers les genoux qui poussent vers le bassin qui est le siège dans lequel il bascule.
Ensuite au travers du ventre et le bas du dos dans lequel il navigue pour enfin monter gonfler les poumons et la partie creuse du dos, finissant son ascension vers la nuque aidant au bien porté de la tête.
De notre corps qui tout le jour se tient debout sur ses pieds, monte un flux qui nous parcourt de bas en haut. Nous associons souvent ce flux à un souffle qui gonflerait nos poumons et qui viendrait soudainement, en vagues bienfaitrices, irriguer notre cerveau. Mais avant d'analyser ce souffle pour nous en faire une idée. Ne devrions-nous pas au contraire le ressentir tout entier dans notre corps lorsqu'il s'élève ?
Pour être plus précis et afin de te donner une image plus palpable, je dirai en premier lieu que notre corps est divisé en quatre parties et en deux moitiés. Tu dois tout d'abord visualiser ces deux moitiés. Elles se rejoignent comme deux bras qui se ferment, au milieu de la cage thoracique. Cette cage qui s'ouvre et se referme. Retiens dès à présent que nos poumons se gonflent bien plus en arrière qu'en avant.
Ce sont les danseurs qui en parlent le mieux car ils ont pour habitude journalière de se tenir et de maintenir leur corps dans l'espace. Pour cela, ils apprennent très tôt à contrôler la respiration et au lieu de gonfler leurs poumons comme des paons en colère, ils préfèrent propager leur inspiration dans leur dos pour étendre les muscles qui soulèveront le corps afin de l'élever sans trop d'effort. Plus tard en ouvrant les bras, ils expulseront le flux pour mieux s'enrouler sur eux-mêmes en retombant sur le sol.
Lorsque tu sentiras tout à fait le souffle qui monte en toi, tu pourras mieux visualiser les quatre parties du corps ou il se répand. D'abord des pieds vers les genoux qui poussent vers le bassin qui est le siège dans lequel il bascule.
Ensuite au travers du ventre et le bas du dos dans lequel il navigue pour enfin monter gonfler les poumons et la partie creuse du dos, finissant son ascension vers la nuque aidant au bien porté de la tête.
Tu penseras sans doute qu' un esprit sain réside dans un corps sain et aussi qu'une pratique régulière du sport devrait endurcir notre corps!
Si je voulais ironiser, je te dirais que les chinois n'ont pas de sécurité sociale et qu'ils se doivent chaque matin de réveiller leur corps, de le dérouiller par des exercices ancestraux, ce qui représente à leurs yeux la meilleure des préventions contre beaucoup de maladies dont nous sommes, nous occidentaux grandement pourvus.
Laissons un instant le corps et reprenons ensemble, si tu le veux bien, notre respiration. Ainsi, c'est par le nez et non par la bouche que nous nous devons d'inspirer - l'air frais entre dans nos narines, l'air chaud en ressort. Une mauvaise respiration accélérera les battements de notre cœur repoussant le flux sanguin vers le haut de notre tête en irrigant trop rapidement notre cerveau.Ceci a une grande importance, comme nous le verrons plus tard, car un cerveau trop fortement irrigué entre aussitôt en activité tandis que la bonne respiration encourage la sérénité d'un sommeil tranquille.
Mais je ne veux point aujourd'hui nous égarer dans une pensée labyrinthique. je te dirai simplement avant de nous quitter qu'une mauvaise journée entraînera fatalement une nuit difficile, ainsi la nuit qui est sensée nous porter conseil engendrera t'elle à son tour le cauchemar du jour à venir.
Porte toi bien.
Bien respirer, l'antistress naturel
(Yvonne Paire - ancienne danseuse)
phildid+ la science et la radio en général