Tout allait très vite, comme un éclair dans un rêve éveillé. Debout prés de la porte, le dos au mur sans occupation réelle, un peu songeur.
Le regard soudain attiré par un petit orifice comme on n'en voit souvent dans les dessins animés, un trou de souris dans une petite porte arrondie sur le dessus.
Une petite fille entre à l'intérieur, suivie d'une autre et puis encore une autre se glisse à l'intérieur, mes yeux qui se brouillent au milieu d'un voile coloré et japercois la maîtresse s'engouffrer également à l'inttérieur.
Les mains croisées derrière le dos, toujours contre le mur, je fixe à nouveau l'orifice - Ne voyant personne revenir, je me résouds enfin à mon tour à y entrer . Ce fut incroyablement rapide et facile, enfin, le pensais-je, à première vue, quand je fus pratiquement, dans la même salle auprès du mur sauf que désormais je voyais distinctement au fond, vers les fenêtres, Armelle la maîtresse et les deux petites filles devant elle qui lui parlaient. Les autre enfants n'étaient pas encore assis à leur place, ils se racontaient par petits groupes autour de leur îlot déballant et rangeant leurs affaires.
Plus je réfléchissais, plus je réalisais que l'entrée de la petite porte s’effaçait et que bientôt il me serait impossible de retourner en arrière. La pièce était suffisamment grande mais j'avais l'impression d'être un géant au milieu de lilliputiens. Mes yeux fixaient toujours la porte d'entrée, elle se dérobait peu à peu. je me mis à glisser plus que je ne marchai vers le fond de la salle pour m'asseoir sur une des petites chaises. Les enfants ne prêtaient guère attention à ma présence, pourtant j'avais beaucoup de mal à adopter une position confortable en essayant de bouger le moins possible.
Au bout d'un moment, j'avais abandonné l'idée de ressortir, je regardais tour à tour les enfants et la maîtresse somme toute assez jolie dans son rôle de magicienne en grande robe de tulle blanc légèrement transparent - pas facile d'être là sans la fixer du regard.
On frappa à la porte et j'abandonnai pour un temps ma rêverie...
phildid