Sur le sol couvert
d'aiguilles brunes, il suivait le chemin
comme une trace de couleuvre déroulant ses anneaux en escaladant le flanc rocheux de la colline. Ses
pieds glissent sur la terre brûlée par le soleil, de ses doigts il empoigne les
entailles de pierre, ses orteils crispés enfonçaient la sandale dans le
terreau, il montait péniblement contre le flanc de la terre pour se hisser vers
le haut.Le vent dans les pins verts chantait comme la vague, il détestait
âprement la terre, il fallait s'y traîner pas à pas. Et quand enfin son regard pu
embraser l'horizon au loin il aperçu dans les embruns laiteux l'île d'Ithaque.
phildid et la graisse
phildid et la graisse