Accéder au contenu principal

Sur zone


A présent, nous sommes certains que quelque chose bouge autour de nous. On peut le sentir sans le voir, c'est comme une odeur de fosse sceptique qui envahit chaque recoin de l'espace vital en remontant sournoisement par les canalisations. Cette présence indéfinissable est bien présente, elle rampe tout autour de nous. Plusieurs gardes perchés dans une tour de guet en haut du plus grand arbre observent au travers de leurs jumelles les lointains scrutant sans relâche les alentours à 360° . Rien ne bouge.

D'un moment à l'autre, on s'attend à entendre le fracas des arbres qui tombent écrasés sous les roues d'engins destructeurs. Le murmure de la forêt qui pousse a disparu. A cet instant, je me remémore ce proverbe Africain:
Quand on a un marteau dans la tête, nos problèmes ont la forme d'un clou.
 - Sergent, que décidez-vous ? Les hommes disent qu'ils sentent qu'une attaque est imminente; ils ont relevé plusieurs traces sans toutefois identifier un ennemi potentiel.

le sergent répondit, qu'il avait pu établir un bref contact avec le poste de commandement. Le premier ministre était sur place ce matin même. Aucune décision définitive n'avait été prise. Rester vigilent et attendre, les ordres viendraient bientôt du haut commandement.












Posts les plus consultés de ce blog

Quels sont les pouvoirs exceptionnels définis par l'article 16 de la Constitution ?

  L’essentiel L'article 16 de la Constitution peut être déclenché en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République et si le fonctionnement régulier des pouvoirs publics est interrompu. Le président de la République exerce alors   les pouvoirs législatif et exécutif . L’article 16 a été utilisé du 23 avril au 29 septembre 1961, à la suite du putsch des généraux en Algérie. Sources : https://www.vie-publique.fr/qui-sommes-nous (Vie Publique)

Leçon I 15 janvier 1964

Mesdames, Messieurs, Dans la série de conférences dont je suis chargé par la sixième Section de l’École pratique des Hautes études, je vais vous parler des fondements de la psychanalyse. Je voudrais seulement aujourd’hui vous indiquer le sens que je compte donner à ce titre et au mode sous lequel j’espère y satisfaire. Pourtant il me faut d’abord me présenter devant vous, encore que la plupart ici, mais non pas tous, me connaissent, car les circonstances font qu’il me paraît approprié d’y introduire la question, préalable à vous présenter ce sujet. En quoi suis-je autorisé ? Je suis autorisé à parler ici devant vous de ce sujet de par l’ouï-dire d’avoir fait par ailleurs ce qu’on appelait un « séminaire » qui s’adressait à des psychanalystes; mais comme certains le savent, je me suis démis de cette fonction à laquelle j’avais, pendant dix ans, vraiment voué ma vie, en raison d’événements survenus à l’intérieur de ce qu’on appelle une « société » psychanalytique, et nommément celle qui ...

N'oubliez pas vos clées

   Nous commencerons par citer Hippocrate. Ce savant dit que, lorsque le corps est endormi , l'esprit veille et se transporte partout ou le corps pourrait aller, qu'il connait et voit tout ce que le corps pourrait connaitre et voir s'il veillait, qu'il touche tout ce  qu'il pourrait toucher, en un mot, qu'il fait toutes les opérations que le corps de l'homme endormi pourrait faire s'il était éveillè; et, de plus, ce savant était si persuadè de l'in- fluence des rêves et de leur analogie avec notre physique qu'il prescrit divers spécifiques pour se mettre à I'abri de leur malignité.