A présent, nous sommes certains que quelque chose bouge autour de nous. On peut le sentir sans le voir, c'est comme une odeur de fosse sceptique qui envahit chaque recoin de l'espace vital en remontant sournoisement par les canalisations. Cette présence indéfinissable est bien présente, elle rampe tout autour de nous. Plusieurs gardes perchés dans une tour de guet en haut du plus grand arbre observent au travers de leurs jumelles les lointains scrutant sans relâche les alentours à 360° . Rien ne bouge.
D'un moment à l'autre, on s'attend à entendre le fracas des arbres qui tombent écrasés sous les roues d'engins destructeurs. Le murmure de la forêt qui pousse a disparu. A cet instant, je me remémore ce proverbe Africain:
Quand on a un marteau dans la tête, nos problèmes ont la forme d'un clou.- Sergent, que décidez-vous ? Les hommes disent qu'ils sentent qu'une attaque est imminente; ils ont relevé plusieurs traces sans toutefois identifier un ennemi potentiel.
le sergent répondit, qu'il avait pu établir un bref contact avec le poste de commandement. Le premier ministre était sur place ce matin même. Aucune décision définitive n'avait été prise. Rester vigilent et attendre, les ordres viendraient bientôt du haut commandement.