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mardi 25 avril 2017

Shake



 - Vite! montez ce mur là sur le côté. Que l'on aille chercher le roi, qu'il se mette là, près de la tour.

- Diable ! que fait l'éclairagiste, qu'il éclaire donc !

 - Oui ! ma chérie, plus haut la voix, on ne t'entend pas. Je veux ici prés de la tente
une cage avec quelques tourterelles.

- Isabelle, c'est ainsi que tu porteras comme elles avant, la robe qui glissera lentement le long de tes hanches, doucement à tes pieds elle tombera.
- Vous savez bien tous que dans le monde antique, il n'y avait pas d'antiquité.

- Mon ami ! que sont ces drôles de lunettes ?

- N'administrez aucun élixir sans mon consentement !
- vous n'êtes pas magicien que je sache ?

Il faut pour cela plus qu'un corps ou une vie, votre richesse n'y suffirait pas. C'est votre esprit que je réclame, car sans vous je ne suis rien.

- Pourquoi ? Mais, pourquoi donc ne faites vous rien?
- si vous vouliez ! Oh oui, si vous vouliez !

- Savez-vous que votre beauté dépasse tout ce que j'ai pu voir ou même imaginer.
- Vous êtes l'avenir et le futur réunis en même temps si bien que j'ose à peine poser mes yeux sur vos pieds. Je les baise ardemment.

- Entrez. Donnez vous cette peine, pénétrez dans le château des @rêves.
La porte est grande ouverte, il ne tient qu'a vous, ma bien aimée de la franchir.

- Oh Dieu ! que vous êtes jolies!
- Le bleu du ciel est plus bleu que la robe des fées.L'astre resplendit, il monte, monte enfin jusqu'au zénith. C'est l'été de la beauté qui me coupe le souffle. Sur ton corps, sur tes seins ruissellent des gouttes d'eau rosées.

Au milieu des pensées, la musique se noie, tout l'être se liquéfie.Petit à petit je fonds lentement en te regardant perdant tout espoir de te conquérir. Mon cœur de cocaïne ne peut pas te toucher, alors que la nature me submerge.

Un couple d'oiseaux se pose devant mon visage,  je n'envisage plus rien que le sommeil et les rêveries. Il y a eu des ombres qui sont passées dans ma vie comme des tourbillons, des revenants et toi, toi, tu reviens toujours avec tes pieds légers qui foulent l'herbe que personne ne coupera jamais.

- Entends-tu, le bruit que font les ans qui passent et qui vont et viennent dans la mémoire ?

- je suis certain que tu comprends. Monte enjambe ce trou béant qui nous sépare, il est encore temps.
Ton jardin resplendira sous le soleil brûlant, Je t'offrirai cette douce pluie glacée qui glissera goutte à goutte sur la chute de tes reins, rappelant aux reines d'antan leur gloire passée.
Nous chevauchons un géant et tout ce que nous devons apprendre, c'est de lui chuchoter à l'oreille.

L'espace d'un instant flotte l'image fugitive de l'amour qui j'ose y croire, restera gravée dans les yeux du poète assoiffé de félicité.

Les grandes herbes séchées, l'arbre chargé de fruits.
Un jour ! J'irai jusqu'à Big Sur, sur les traces des hommes qui marchent debout.

L'évidence de ce qui se passe fait que rien ne bouge.
phildid et le théâtre
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