- Le poète ne disait-il pas ?
- J’irai défricher l’azur, exploiter le crépuscule, mettre à profit le firmament jusqu’ici improductif. Et puis ensemble nous coterons l’astre .
C’est alors que Gérard son ami de toujours eut cette idée géniale et modeste à la fois .
- Mais, j’y pense ! On pourrait .également se servir du ciel pour les prochaines élections - finit les affiches, les campagnes coûteuses, projetons directement l’image de nos futurs candidats sous formes de médaillons dans l’azur du ciel. C’est là une place qui leur conviendra à merveille.
Jacques buvait les paroles de son ami Gérard dans ce moment extatique il entrevit un monde parfait dans lequel il se mettrait à rêver.Ainsi il suffisait donc de quelques mots de quelques paroles pour faire apparaître ces nouveaux chemins de la reconnaissance.
Le voilà à présent qui se lève et embrasse ses deux amis. Le monde avançait toujours plus vite vers la lumière de cet astre qu’il ne cessait d’admirer, ses yeux ne pouvaient plus quitter le bleu presque pur du ciel sur lequel il imaginait déjà des défilés géants de personnages illustres.
phildid