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En attendant Godo



Cela se passe en mars 1977- Lorsque Max sort du petit appartement de sa grand mère au rez de chaussée d'une maison assez ancienne dans la petite ville de R...Il entend soudainement au dessus de sa tête comme une explosion. Habitué depuis sa tendre enfance à des moments difficiles et surtout aux frasques de son voisin du dessus, grand alcoolo devant l'éternel, sa tête s’enfonce automatiquement dans ses épaules et il recule vivement d'un pas pour s'abriter sous l'encoignure de la porte. Bien lui en fit car au même moment une gros objet vint s'écraser devant lui sur la route.

Un peu plus tard au bar du point central, autour d'un verre, il raconte son histoire à ses potes MDR. Le père Vernier son voisin du dessus, que tout le monde ici le connaissait, donc, il picolait devant sa télé regardant un match de foot opposant son équipe favorite à l'Allemagne je crois enfin bref du foot quoi; Le son était poussé au maximum et toute la rue profitait des commentaires.Les spectateurs grondaient dans le poste car il semblait bien que l'équipe de France venait être victime d'un arbitrage douteux. Le père Vernier s'était levé d'un coup en gueulant et avait empoigné un litre de vin qui traînait par là à côté du canapé simili velours brun défraichi par les âges et l'avait balancée au travers de l'écran
La sainte télé s'était soudainement éteinte sans vie, le père Vernier avait bien essayé de la ranimer en appuyant sur les deux seules touches disponibles à cette époque une bleu et une verte - Rien à faire, l' écran fendillé restait sans vie, ne ranimait pas la flamme. Hurlant littéralement, il l'avait balancée par la fenêtre.

Le café se vidait peu à peu, ils sortirent hilares en voyant par la grande baie vitrée le gros Pat qui leur faisait des grands signes en face garé dans sa 4L safari complétement enfumée, puis ils filèrent vers la forêt avec leurs siaux sur la tête.


libellule et phildid et le théâtre

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La cérémonie

  Depuis plusieurs heures le lieutenant subissait l'assaut d'un ennemi qu'on ne voyait pas encore; le bombardement était constant, terré dans un trou , Il tremblait de plus en plus et malgré le froid mordant l'atmosphère était suffocante.         Depuis qu'il avait renoncé à communiquer sa position, il se sentait complétement impuissant. Qu'était devenu son groupe, ou se situait l'arrière ? Devant lui une ligne de front s'enflammait; les sommets des tours de la centrales de Z émergeaient flottant comme des grosses barriques sur d énormes nuages de fumée.

Marie

Je n’ai pas dit que je lisais en toi comme dans un livre ouvert, qu’on vivait dans un rêve. Je n’ai rien dit quand j’y pense. Je n’ai rien dit sur mes fantasmes, tout fait partie d’un tout. Voici la coiffure que tu avais. C’est ici qu’on est resté silencieux. Je n’ai pas dit les choses qu’on devrait dire. La distance est comme un terrible désert. Je revis Lola plusieurs fois, à chaque fois ce fut très intense. Il y avait pourtant toujours le moment d’après, ce moment ou l’on ne sait plus trop quoi faire et surtout quoi dire. Lola n’est pas très expressive, moi non plus je n’ai pas   envie d’expliquer ni de me justifier. Elle parle:  - Le monde est plein de gens qui font des sottises et de gens qui s’ennuient .

N'oubliez pas vos clées

   Nous commencerons par citer Hippocrate. Ce savant dit que, lorsque le corps est endormi , l'esprit veille et se transporte partout ou le corps pourrait aller, qu'il connait et voit tout ce que le corps pourrait connaitre et voir s'il veillait, qu'il touche tout ce  qu'il pourrait toucher, en un mot, qu'il fait toutes les opérations que le corps de l'homme endormi pourrait faire s'il était éveillè; et, de plus, ce savant était si persuadè de l'in- fluence des rêves et de leur analogie avec notre physique qu'il prescrit divers spécifiques pour se mettre à I'abri de leur malignité.